S’alléger et financer notre projet
J’écris ce petit mot à l’aube du second week-end de brocante.
Une expérience très intéressante, mais franchement fatigante 😉
Fatigante parce que plusieurs jours auront été nécessaires pour mettre en caisse tout ce que nous avons identifié comme pouvant être mis en vente. Des kilomètres parcourus entre cave et étage, mais le sport, c’est bon pour la santé, non ?
Intéressante parce qu’à la fin du premier week-end, presque jamais nous n’avons eu de pincement au coeur de voir partir un des objets qui un jour avait compté pour nous. C’est comme si, parce que nous savons que c’est ce que nous souhaitons, que c’est « juste » pour nous, il n’y a plus d’attachement, mais plutôt du plaisir à voir nos objets trouver une autre vie.
Je disais « presque »… Durant le premier week-end, nos visiteurs étaient plutôt des amis bien au courant de notre démarche, pas trop d’inconnus habitués des brocantes… Mais l’un de ces derniers est passé, m’a proposé un prix dérisoire pour deux des coffrets CD les plus collectors de mon ex-collection (si tu veux tout savoir, c’était « Ummagumma » de Pink Floyd et l’opéra « Satyagraha » de Philip Glass). J’ai ressenti un pincement au coeur, mais « OK, c’est bon », et c’était fait, c’était derrière moi. C’est facile finalement de s’alléger, même s’il y a de l’affectif derrière.
Notre premier week-end nous a permis de financer les colliers d’attelage de nos chevaux. Martine aime créer des relations de comparaison pour tout ce qui est chiffrable. Et ça me plait, ça permet de bien se rendre compte 🙂 Un nouveau week-end commence.
Après celà, nous allons nous consacrer à la construction de la roulotte, et il y aura probablement une ou deux autres brocantes avec le solde de nos biens… plus tard… avant le départ…